En France, le sport en entreprise se développe mais est encore loin des standards de certains pays. Un objectif pourtant en ligne de mire avec l’accueil de Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Le gouvernement français et les organisateurs de Paris 2024 souhaitent faire de cet événement un tremplin pour développer la pratique sportive des français.

La promotion du sport en entreprise apparaît ainsi comme un solution et surtout un levier afin de faciliter l’accès au sport pour la population française. 

Aujourd’hui, avec la mise en place d’activités physiques qui tend à se développer au sein des entreprises, la France peut s’inspirer de pays ayant un train d’avance à ce sujet : les pays scandinaves.  

sport en entreprise

Source : CNOSF – Etude « Sport en Entreprise » (En France)

Les pays scandinaves : un exemple à suivre

Les pays d’Europe du Nord ont une culture sportive forte. En effet, près de 70% de suédois pratiquent une activité sportive, 68% des danois ainsi que 66% des finnois.

modèle scandinave sport

Différentes études menées par des équipes de chercheurs scandinaves montrent les bénéfices du sport en entreprises. Plus nombreuses et plus abouties dans ces pays, on y découvrent des données pertinentes : des bénéfices pour l’entreprise notable liés à un taux d’absentéisme diminué, ou des journées d’arrêts de travail en baisse. 

 Une équipe scandinave menée par K.Proper a démontrée en 2004 dans « Cost, benefits and effectiveness of worksite physical activity counseling from the employer’s perspective » les résultats en terme de coûts et bénéfices : en investissant 430 € par salarié, dans un programme d’activité physique au travail, un bénéfice de 635€ en lien avec l’absentéisme en baisse s’en dégageait. Cela représente donc une économie de 205€ annuelle par travailleur. 

Suède :

En 2018, dans le cadre de sa lutte contre l’inactivité, la Commission Européenne désignait la Suède comme étant la nation la plus sportive d’Europe. 

Selon l’Eurobaromètre de décembre 2017 consacré au sport et à l’activité physique, 46% des Français déclarent tout simplement ne jamais faire de sport. En Suède, ils ne sont que 15% à ne jamais pratiquer une activité physique.

En effet, la culture Suédoise valorise l’effort et l’exercice physique par tous les temps. Un chercheur suédois et auteur du « Syndrome du bien-être » nommé  Carl Cederström explique que l’idée de devenir une meilleure personne en faisant du sport est fortement inculquée dans cette population.

On remarque ainsi un fort culte autour du bien-être et de la forme, que le suédois se doit d’entretenir. Cela représente même un devoir envers son employeur. 

Notamment, une étude de l’Université de Stockholm réalisée en 2014 démontrait que la pratique d’activité physique durant une journée de travail présente à la fois des avantages pour l’employé, plus en forme et concentré, et pour l’employeur, avec à la clé un recul de 22% de l’absentéisme. 

modèle scandinave sport

Le cas de l’entreprise Bjorn Borg

Au sein de l’entreprise de vêtements de sport fondée par l’ancienne légende du tennis Bjorn Borg, a décidé de mettre en place tous les vendredis soirs, des cours obligatoire à la salle de sport, et ce pour l’ensemble des collaborateurs.

L’initiative est apprécié par l’ensemble des salariés du groupe, convaincus que la séance de sport hebdomadaire a notamment permis de rapprocher les équipes et d’améliorer la communication en interne.

sport en entreprise

 Un grand nombre des salariés a pu témoigner une satisfaction liée à cette mise en place, pour leur bien-être personnel, ou bien pour la cohésion de groupe où l’on rapproche les différents services.

« Quand on rentre dans cette salle, on est tous au même niveau. Ta place dans l’entreprise n’a aucune importance, tout le monde entre comme l’égal de l’autre »

« La plupart d’entre nous trouve que c’est vraiment une bonne séquence dans la semaine de travail »

Cette entreprise n’est pas la seule à imposer le sport à ses collaborateurs. Et si les employeurs militent pour l’exercice physique au bureau, c’est qu’ils y trouvent également leur compte.

D’autres entreprises suédoises subventionnent très largement les activités sportives pour leurs collaborateurs. Les aides concernent des sports très diversifiés. Cette opportunité est dû au fait que les subventions sont déductibles d’impôts pour les employeurs depuis les années 1980. Le montant de ces subventions exonérées de charges peut atteindre les 500€ par an.

Finlande :

Chaque année, les employeurs finlandais dépensent en moyenne environ 200 euros par employé pour une activité physique.

Cette somme peut servir à offrir des bons de gym, de la fourniture d’installations d’entraînement ou bien même des saunas. 

En Finlande, la moitié des femmes et un tiers des hommes disent se rendre à vélo au travail. Environ un cinquième du pays appartient à des clubs ou fédérations de sport, et beaucoup font du sport au travail.

La tendance des employeurs à encourager la pratique du sport a commencé il y a environ un siècle avec l’industrie forestière. Aujourd’hui 90% des employeurs soutiennent l’activité physique de leurs employés.

 

Depuis les années 1970, les gouvernements ont commencé à subventionner les gymnases sportifs, même dans les plus petites villes.
On estime à environ 30 000 le nombre d’installations sportives dans ce pays, ce qui serait plus par habitant que dans n’importe quel autre pays du monde.

Selon des enquêtes de la Commission européenne, c’est l’une des raisons pour lesquelles la Finlande et ses voisins nordiques figurent toujours parmi les cinq pays européens les plus physiquement actifs. De nos jours, les municipalités dépensent environ 700 millions de dollars par an pour subventionner des installations sportives et des clubs.

C’est pourquoi les salariés sont plus facilement amenés à disposer d’infrastructures variées, et proches de leur lieux de travail. 

Chaque mercredi matin, un groupe de scientifiques de l’Institut météorologique finlandais et de l’Université d’Helsinki quittent leur bureau pour jouer au “futsal”, une forme de football en salle, dans un gymnase situé en face de la rue.

Ce groupe déclare notamment affronter régulièrement d’autres agences gouvernementales, telles que des fonctionnaires des douanes et des unités de police. Une entreprise à proximité dispose d’une salle de sport et propose des cours d’aérobic.

Aussi, le service postal dispose d’équipes d’orientation et de tir à la carabine. 

Danemark :

L’Association des sports d’entreprise danoise s’efforce de motiver les danois pour les sports d’entreprise et la promotion de la santé.

Il existe 80 associations de sports d’entreprise locales, réparties dans tout le pays, ainsi qu’un certain nombre d’associations industrielles relevant de l’Association danoise des sports d’entreprise.
Elles offrent une multitude d’activités sportives et d’exercices aux membres. La plupart des membres sont affiliés à un club de sport d’entreprise sur leur lieu de travail.

modèle scandinave sport
modèle scandinave sport

Une lutte contre la sédentarité au travail bien ancrée

Au Danemark, les bureaux assis-debout sont devenus la norme pour les entreprises, 95 % d’entre elles en sont dotés.

En effet, une loi oblige les employeurs à fournir des bureaux réglables en hauteur à la demande des employés. 

La dynamique entre la variation assise et debout favorise une activité musculaire indispensable pour garder une tonicité corporelle.

Les perspectives d’évolutions en France

 

En attendant la loi annoncée sur le sport au travail, l’entreprise peut jouer un rôle dans la lutte contre l’inactivité. C’est ce que souligne le gouvernement dans son plan issu du rapport sur l’activité physique pour tous. 

L’objectif est d’accroître de 3 millions le nombre de pratiquants d’exercice physique pour atteindre les 19 millions, d’ici les JO de 2024. Et pour instaurer en France « une culture d’activité physique et sportive », le rapport précise que cela «suppose de banaliser l’activité en l’inscrivant dans notre quotidien. De sortir de l’image du « sport comme dépassement de soi » pour aller vers des pratiques « bien-être » et des mobilités actives pour toutes et tous, à chaque âge de la vie. ». 

 

WORK&MOVE® contribue justement à accompagner les entreprises vers cette démarche. Cela en proposant par exemple des accompagnements personnalisés ou encore des événements sportifs destinés aux entreprises.
Pour plus d’informations : Contactez-nous

En France, le sport en entreprise se développe mais est encore loin des standards de certains pays. Un objectif pourtant en ligne de mire avec l’accueil de Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Le gouvernement français et les organisateurs de Paris 2024 souhaitent faire de cet événement un tremplin pour développer la pratique sportive des français.  

La promotion du sport en entreprise apparaît ainsi comme un solution et surtout un levier afin de faciliter l’accès au sport pour la population française.

 

Aujourd’hui, avec la mise en place d’activités physiques qui tend à se développer au sein des entreprises, la France peut s’inspirer de pays ayant un train d’avance à ce sujet : les pays scandinaves.  

sport en entreprise

Les pays scandinaves : un exemple à suivre

Les pays d’Europe du Nord ont une culture sportive forte. En effet, près de 70% de suédois pratiquent une activité sportive, 68% des danois ainsi que 66% des finnois.

modèle scandinave sport

Différentes études menées par des équipes de chercheurs scandinaves montrent les bénéfices du sport en entreprises. Plus nombreuses et plus abouties dans ces pays, on y découvrent des données pertinentes : des bénéfices pour l’entreprise notable liés à un taux d’absentéisme diminué, ou des journées d’arrêts de travail en baisse. 

Une équipe scandinave menée par K.Proper a démontrée en 2004 dans « Cost, benefits and effectiveness of worksite physical activity counseling from the employer’s perspective » les résultats en terme de coûts et bénéfices : en investissant 430 € par salarié, dans un programme d’activité physique au travail, un bénéfice de 635€ en lien avec l’absentéisme en baisse s’en dégageait. Cela représente donc une économie de 205€ annuelle par travailleur.

Suède :

En 2018, dans le cadre de sa lutte contre l’inactivité, la Commission Européenne désignait la Suède comme étant la nation la plus sportive d’Europe. 

Selon l’Eurobaromètre de décembre 2017 consacré au sport et à l’activité physique, 46% des Français déclarent tout simplement ne jamais faire de sport. En Suède, ils ne sont que 15% à ne jamais pratiquer une activité physique.

En effet, la culture Suédoise valorise l’effort et l’exercice physique par tous les temps. Un chercheur suédois et auteur du « Syndrome du bien-être » nommé  Carl Cederström explique que l’idée de devenir une meilleure personne en faisant du sport est fortement inculquée dans cette population.

On remarque ainsi un fort culte autour du bien-être et de la forme, que le suédois se doit d’entretenir. Cela représente même un devoir envers son employeur. 

Notamment, une étude de l’Université de Stockholm réalisée en 2014 démontrait que la pratique d’activité physique durant une journée de travail présente à la fois des avantages pour l’employé, plus en forme et concentré, et pour l’employeur, avec à la clé un recul de 22% de l’absentéisme. 

modèle scandinave sport

Le cas de l’entreprise Bjorn Borg

Au sein de l’entreprise de vêtements de sport fondée par l’ancienne légende du tennis Bjorn Borg, a décidé de mettre en place tous les vendredis soirs, des cours obligatoire à la salle de sport, et ce pour l’ensemble des collaborateurs.

L’initiative est apprécié par l’ensemble des salariés du groupe, convaincus que la séance de sport hebdomadaire a notamment permis de rapprocher les équipes et d’améliorer la communication en interne.

sport en entreprise

 Un grand nombre des salariés a pu témoigner une satisfaction liée à cette mise en place, pour leur bien-être personnel, ou bien pour la cohésion de groupe où l’on rapproche les différents services.

« Quand on rentre dans cette salle, on est tous au même niveau. Ta place dans l’entreprise n’a aucune importance, tout le monde entre comme l’égal de l’autre »

« La plupart d’entre nous trouve que c’est vraiment une bonne séquence dans la semaine de travail »

Cette entreprise n’est pas la seule à imposer le sport à ses collaborateurs. Et si les employeurs militent pour l’exercice physique au bureau, c’est qu’ils y trouvent également leur compte.

D’autres entreprises suédoises subventionnent très largement les activités sportives pour leurs collaborateurs. Les aides concernent des sports très diversifiés. Cette opportunité est dû au fait que les subventions sont déductibles d’impôts pour les employeurs depuis les années 1980. Le montant de ces subventions exonérées de charges peut atteindre les 500€ par an.

Finlande :

 

Chaque année, les employeurs finlandais dépensent en moyenne environ 200 euros par employé pour une activité physique.

Cette somme peut servir à offrir des bons de gym, de la fourniture d’installations d’entraînement ou bien même des saunas. 

En Finlande, la moitié des femmes et un tiers des hommes disent se rendre à vélo au travail. Environ un cinquième du pays appartient à des clubs ou fédérations de sport, et beaucoup font du sport au travail.

La tendance des employeurs à encourager la pratique du sport a commencé il y a environ un siècle avec l’industrie forestière. Aujourd’hui 90% des employeurs soutiennent l’activité physique de leurs employés.

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Depuis les années 1970, les gouvernements ont commencé à subventionner les gymnases sportifs, même dans les plus petites villes.
On estime à environ 30 000 le nombre d’installations sportives dans ce pays, ce qui serait plus par habitant que dans n’importe quel autre pays du monde.

Selon des enquêtes de la Commission européenne, c’est l’une des raisons pour lesquelles la Finlande et ses voisins nordiques figurent toujours parmi les cinq pays européens les plus physiquement actifs. De nos jours, les municipalités dépensent environ 700 millions de dollars par an pour subventionner des installations sportives et des clubs. Une partie des fonds de la loterie nationale sert également à financer des installations sportives et la recherche.

C’est pourquoi les salariés sont plus facilement amenés à disposer d’infrastructures variées, et proches de leur lieux de travail. 

Chaque mercredi matin, un groupe de scientifiques de l’Institut météorologique finlandais et de l’Université d’Helsinki quittent leur bureau pour jouer au “futsal”, une forme de football en salle, dans un gymnase situé en face de la rue.

Ce groupe déclare notamment affronter régulièrement d’autres agences gouvernementales, telles que des fonctionnaires des douanes et des unités de police. Une entreprise à proximité dispose d’une salle de sport et propose des cours d’aérobic.

Aussi, le service postal dispose d’équipes d’orientation et de tir à la carabine. 

Danemark :

L’Association des sports d’entreprise danoise s’efforce de motiver les danois pour les sports d’entreprise et la promotion de la santé.

Il existe 80 associations de sports d’entreprise locales, réparties dans tout le pays, ainsi qu’un certain nombre d’associations industrielles relevant de l’Association danoise des sports d’entreprise.
Elles offrent une multitude d’activités sportives et d’exercices aux membres. La plupart des membres sont affiliés à un club de sport d’entreprise sur leur lieu de travail.

modèle scandinave sport

Une lutte contre la sédentarité au travail bien ancrée

Au Danemark, les bureaux assis-debout sont devenus la norme pour les entreprises, 95 % d’entre elles en sont dotés.

En effet, une loi oblige les employeurs à fournir des bureaux réglables en hauteur à la demande des employés. 

La dynamique entre la variation assise et debout favorise une activité musculaire indispensable pour garder une tonicité corporelle.

modèle scandinave sport

Les perspectives d’évolutions en France

 

En attendant la loi annoncée sur le sport au travail, l’entreprise peut jouer un rôle dans la lutte contre l’inactivité. C’est ce que souligne le gouvernement dans son plan issu du rapport sur l’activité physique pour tous. 

L’objectif est d’accroître de 3 millions le nombre de pratiquants d’exercice physique pour atteindre les 19 millions, d’ici les JO de 2024. Et pour instaurer en France « une culture d’activité physique et sportive », le rapport précise que cela «suppose de banaliser l’activité en l’inscrivant dans notre quotidien. De sortir de l’image du « sport comme dépassement de soi » pour aller vers des pratiques « bien-être » et des mobilités actives pour toutes et tous, à chaque âge de la vie. ». 

 

WORK&MOVE® contribue justement à accompagner les entreprises vers cette démarche. Cela en proposant par exemple des accompagnements personnalisés ou encore des événements sportifs destinés aux entreprises.
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